Type d'événement, date(s) et adresse(s)
Débat« Les plumes (dé)masquées du CCJ »
« Les plumes (dé)masquées du CCJ » offrent un espace de discussion autour des ouvrages publiés par les chercheurs du laboratoire Chine, Corée, Japon. Tous les deux mois, une chercheuse ou un chercheur du CCJ se démasque en présentant son livre, récent ou plus ancien. Quelle passion, curiosité ou opportunité se cache derrière ce sujet ? Quels ont été les enjeux et les défis de l’écriture ? Qu’apporte ce livre aux études asiatiques ? Et aux sciences sociales en général ?
La prochaine séance des « Plumes (dé)masquées » s’articulera autour du livre de Samia Ferhat (CCJ-CECMC) : Le Temps des mots - Un dialogue sino-taïwanais (mémoire & transmission), Éditions You Feng, 2022.
Discutante : Yim Eunsil (CCJ-CRC)
Date et heure
- Lundi 19 juin, de 16h45 à 18h
La conférence aura lieu en hybride :
- Campus Condorcet, Bâtiment de recherche Sud, salle 0.015 5 cours des Humanités, 93300 Aubervilliers Métro : Front populaire (ligne 12)
- en visioconférence en vous rendant sur le lien suivant : https://spaces.avayacloud.com/spaces/615f18ee6f797102e48633a2
Contact : communicationccj@ehess.fr
Présentation de l’ouvrage
« En France comme ailleurs à l'étranger, étudiants chinois et taïwanais se croisent. À la fois curieux les uns des autres et gênés, éprouvant un sentiment d'altérité, ils constatent leurs représentations divergentes : les Continentaux évoquent une appartenance commune avec les Taïwanais, ces derniers pointant au contraire le « fossé » les séparant d'eux. Ils sont observés par l'une de leurs enseignantes, spécialiste de Taïwan, qui se propose d'organiser leur rencontre et de réfléchir avec eux aux poids des mémoires officielles, institutionnelles et familiales, dans leurs identifications. Les échanges se déroulent dans le cadre d'un dispositif de recherche original, un « atelier » autour de films traitant des passés chinois et taïwanais, mis en place par l'autrice à partir de 2009 et regroupant dix participants (...). Cet ouvrage explore plus spécifiquement les mémoires familiales, qui s'étendent sur deux, trois, voire quatre générations et qui, déroulées sous nos yeux, révèlent les cadres sociaux collectifs des mémoires. Recueillies de 2009 à 2021, ces mémoires sont celles de la génération née dans la décennie 1980, alors que la démocratie est instaurée à Taïwan et que l'enrichissement est prôné en Chine. »