Présentation du CRC

Présentation du centre

Le Centre de Recherches sur la Corée (CRC ou « Centre Corée ») de l’EHESS est un lieu d’enseignement et de recherche appuyé sur un fonds documentaire où dominent savoirs et sources en langue coréenne. Il constitue à partir de 2006 la partie coréenne autonome d’un laboratoire commun « Chine-Corée-Japon » UMR 8173 CNRS-EHESS instituant la démarche comparative à l’échelle de l’Asie du Nord-Est avec le Centre de recherches sur le Japon (CRJ) et le Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (CECMC)
Depuis 2010, le CRC est une des institutions fondatrices de « Réseau des études sur la Corée » (2010-2015, Paris Diderot Paris 7, INALCO, EHESS).

Dans le cadredu séminaire pluridisciplinaire, le CRC organise des conférences ouvertes au public, pour plus d'inforpations, consultez le programme de conférences du CRC
Le service de documentation et ses actualités sont consultables sur son blog, Carnets du Centre Corée.

Historique

Le Centre de Recherches sur la Corée (ou CRC ou « Centre Corée ») a été crée en 1998 pour constituer un pôle d’études coréennes conforme à l’esprit et aux fonctionnements de l’EHESS : articulant étroitement enseignements et recherches ; centré sur les sciences sociales (dans leur définition française) et le monde moderne (dans sa définition problématisée) ; en prise transversale avec les disciplines, les autres aires culturelles, les questionnements thématiques ; lieu d’échanges intellectuels internationaux ouvert sur la société.

Les études coréennes françaises

Les études coréennes françaises – sans égaler en épaisseur, visibilité et durée les études chinoises ou japonaises en dépit du savoir missionnaire ample et précoce de Charles Dallet (1829-1878) – sont nées dans les années 1890 avec pour père-fondateur le savant-diplomate Maurice Courant (1865-1935).

Elles ont dû au japonologue Charles Haguenauer (1896-1976) de se trouver ensuite inscrites dans le paysage académique français dans la forme des études classiques qui associait étroitement langues (coréenne et chinois classique), littérature et histoire ancienne.

Elles doivent à la génération qu’il a encadrée (André Fabre, Li Ogg, Daniel Bouchez, Marc Orange) de lui avoir trouvé et maintenu une place dans diverses institutions universitaires parisiennes.

Les origines du CRC

Le Centre de Recherches sur la Corée est donc apparu tardivement dans un paysage scientifique que les années 1970 avaient commencé de modifier en l’ouvrant sur la linguistique, l’histoire moderne, ou l’ethnologie. Sur le présent.

C’est le démocratique « Printemps de Séoul » (1987) qui précéda d’un an les Jeux Olympiques, qui rendit possible que Bertrand Chung, enseignant d’origine coréenne spécialiste de sciences politiques, jetât les fondations du futur CRC. Avec l’appui de Denys Lombard, il créa le GRESCO (Groupe de Recherches sur l’Economie et la Société de la Corée) en 1989.

L’intérêt puis le soutien affirmé de la Korea Foundation à une entreprise qui faisait exister la Corée actuelle comme une question pertinente et neuve dans les sciences sociales françaises aboutit à la création du CRC en 1999 lorsqueAlexandre Guillemoz, directeur de recherches au CNRS et directeur du Laboratoire d’Etudes Coréennes, en prit la direction.

Le CRC aujourd’hui

Hébergé à la Maison d’Asie, le Centre de Recherches sur la Corée (CRC ou « Centre Corée ») de l’EHESS est un lieu d’enseignement et de recherche appuyé sur un fonds documentaire ou dominent savoirs et sources en langue coréenne.

Son périmètre géographique déborde la Corée du Sud pour embrasser l’ensemble de la péninsule et les variétés de la diaspora. A l’inverse, il limite au seul monde moderne, certes largement entendu (17e-21e s.), son domaine de compétences historiques.

Après avoir mis l’accent, les premières années, sur le politique et l’économie, le CRC a ensuite orienté ses programmes selon trois lignes de force : 1) histoire et historiographies, 2) anthropologie et ethnologie, 3) géographie et urbanisme.

Depuis 1991, on retrouve ces trois domaines dans une équipe de recherche, institutionnellement plus large, du CNRS. Elle constitue à partir de 2006 la partie coréenne autonome d’un laboratoire commun UMR 8173 « Chine-Corée-Japon » instituant la démarche comparative à l’échelle de l’Asie du Nord-Est.

Le CRC est par ailleurs engagé dans la mise en place d’un réseau européen d’échanges d’enseignement pour les études coréennes. Il accueille chaque année des enseignants en provenance de trois continents et organise régulièrement des journées d’études.